3.08.2013

Villagers @ Uebel & Gefärhlich / Lundi 4 mars 2013.

Quelques mots sur le concert de Villagers de lundi dernier.
Villagers @ Uebel & Gefärhlich / Lundi 4 mars 2013.
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Premier concert allemand et premier concert de l'année tout court - il était temps ! J'étais plutôt excitée à l'idée d'aller voir Villagers. Il faut dire que j'avais regardé de très nombreuses vidéos et sessions live sur l'internet et que je me doutais que voir le petit Connor en live, c'était quelque chose.





Me rendant toute seule au concert - et oui, je n'ai pas encore trouvé d'ami partageant mes goûts musicaux sur Hambourg - j'ai préféré éviter la longue attente gênante des débuts de concert et me rendre dans la salle plusieurs minutes après l'heure indiquée.

Après avoir trouvé sans problème l'étrange salle dans laquelle se trouvait le concert - une ancienne très grande prison réaménagée, pas l'endroit le plus chaleureux a priori- j'ai eu la surprise d'observer quelques traditions allemandes. A noter que ceci étant mon premier concert allemand, cet exemple me servira  pour ma typologie des concerts mondiaux. Ce public sera donc l'ideal-type du public allemand.





Petit aperçu de la salle, vue de l'extérieur.

Le public allemand arrive donc très tôt. Pas d'attente gênante, c'est comme si tout le monde était là depuis 20 h. La première partie avait l'air d'avoir commencé depuis un petit moment déjà, et je n'ai eu l'opportunité de n'écouter que deux ou trois chansons. D'après ce que j'ai vu, bien que pas mauvais, je ne le regrette pas particulièrement.

Deuxième particularité du public allemand, il aime les trous. Reléguée tout au fond de la salle du fait de mon arrivée tardive, je suis très vite bloquée par de très grands "Günter". C'est après avoir franchi mes premières rangées que je me suis rendue compte qu'il y avait de très nombreuses places devant la scène. A croire que les allemands n'aiment pas: 1) doubler 2)se coller 3)être devant; derrière, là où on ne voit rien, c'est tellement mieux.

Après une attente qui m'est parue assez longue, Connor et sa bande apparaissent sur la petite scène: un guitariste, bassiste, batteur et synthé l'accompagnent. Difficile de me souvenir en détail du concert, le tout me semble un peu diffus maintenant.

Le groupe fait sont arrivée sur 'On a Sunlit Stage'. Entre le premier album bien acoustique, et un deuxième album très produit, il est intéressant de voir que le groupe trouve un bon équilibre en live. Les compositions du deuxième album, que j'avais un peu moins eu le temps d'écouter, sont aussi superbes - Earthly Pleasure, The Waves,...



J'avais vu, un jour, un commentaire sous une vidéo live de Villagers, qui disait en substance ceci: Connor me fait penser à un petit garçon s'avançant seul sur scène, tout nerveux, et se mettant à chanter avec tout son coeur. C'est bête, mais j'y ai repensé sur le coup. Il est vrai qu'il y a une réelle dimension physique dans sa façon de chanter. Il saute aussi. Comme si l'énergie des chansons et des paroles était trop forte pour se contenir dans son corps. Le groupe était également très bon, les harmonies créées avec les voix du guitariste et du "pianiste" sonnaient merveilleusement bien.

Troisième particularité. Le public allemand est plutôt chouette. Très respectueux (trop parfois ?) avant et pendant les morceaux, mais très communicatif après. Il faut dire que la performance des petits Villagers le permettait.



Après quinze chansons, Connor et les copains quittent la scène, et le revoilà qui revient seul, pour une version acoustique de That Day. My Lighthouse et The Meaning of the Ritual, et on rembale tout.

J'aurai bien aimé rester un peu plus dans cette prison, finalement.


BONUS: la setlist.
1. On a Sunlit Stage / 2. Home / 3. Set the Tigers Free / 4. Passing a Message / 5. Grateful Song / 6. The Bell / 7. Memoir / 8. The Pact / 9. Earthly Pleasure / 10. Judgement Call / 11. Nothing Arrived / 12. Rhythm Composer / 13. Becoming a Jackal / 14. The Waves / 15. Ship of Promises
Encore: 16. That Day (seulement Connor) / 17. My Lighthouse / 18. The Meaning of the Ritual

10.09.2012

Perfume Genius review @ Il Motore


Mon dernier post date de quelques temps maintenant. Je ne prends plus trop le temps de m'asseoir et de rédiger quelques mots, mais je suis trop attachée à ce blog pour le laisser tomber.
Pas mal de choses ont bougé ces derniers temps, dont le fait que j'ai traversé l'Atlantique pour quelques mois. Bon, le hasard a fait que je suis à Ottawa et non à Montréal, ce qui n'est pas forcément un des meilleurs choix niveau concert, mais mon porte-monnaie trouve ça plutôt cool, lui.


Cependant, il m'autorise à faire quelques excursions de temps en temps, et j'ai donc profité de ce laisser-passer pour dire bonjour à mes amis Québecquois. Le hasard a fait que je me suis retrouvée au concert de Perfume Genius samedi soir. Ce n'était pas du tout planifié, et à vrai dire, je n'avais qu'une vague connaissance de sa discographie (Mr. Peterson et Learning de son premier album, et Hood sur le second, grâce aux amis de la Blogothèque).
Je me suis donc rendue à Il Motore, sympathique petite salle de Montréal et ai été très agréablement surprise. La première partie, assurée par Dusted, était de bonne facture (très belle voix du chanteur avec de jolis effets) même si la formation minimaliste (une guitare/chanteur et un batteur) peut limiter le champ des possibles à la longue.
Ensuite est venu le temps de Perfume Genius. J'avais peur que ce soit un peu "plate" comme on dit au Québec. C'est à dire que je craignais que l'omniprésence du piano ne m'ennuie à la longue. Mais, rien de cela ne s'est produit. Il faut dire que Mike Hadreas, son auteur-compositeur-interprète comme on dit sur les plateaux télé le samedi soir, a une voix immensément belle et pure, et m'a totalement captée dans un univers très touchant.

L'accompagnement était très fin également, que ce soit à la batterie ou au synthétiseur (Alan Wyffels, "compagnon dans la vie" de Mike, comme viens de me l'apprendre la fiche last.fm).
Bref, le concert est passé bien vite et je m'en vais de ce pas écouter le second album que je n'avais pas pris le temps d'écouter. Je vous laisse avec un deuxième extrait du concert à emporter, où on peut deviner l'imaginaire du Monsieur.