10.09.2012

Perfume Genius review @ Il Motore


Mon dernier post date de quelques temps maintenant. Je ne prends plus trop le temps de m'asseoir et de rédiger quelques mots, mais je suis trop attachée à ce blog pour le laisser tomber.
Pas mal de choses ont bougé ces derniers temps, dont le fait que j'ai traversé l'Atlantique pour quelques mois. Bon, le hasard a fait que je suis à Ottawa et non à Montréal, ce qui n'est pas forcément un des meilleurs choix niveau concert, mais mon porte-monnaie trouve ça plutôt cool, lui.


Cependant, il m'autorise à faire quelques excursions de temps en temps, et j'ai donc profité de ce laisser-passer pour dire bonjour à mes amis Québecquois. Le hasard a fait que je me suis retrouvée au concert de Perfume Genius samedi soir. Ce n'était pas du tout planifié, et à vrai dire, je n'avais qu'une vague connaissance de sa discographie (Mr. Peterson et Learning de son premier album, et Hood sur le second, grâce aux amis de la Blogothèque).
Je me suis donc rendue à Il Motore, sympathique petite salle de Montréal et ai été très agréablement surprise. La première partie, assurée par Dusted, était de bonne facture (très belle voix du chanteur avec de jolis effets) même si la formation minimaliste (une guitare/chanteur et un batteur) peut limiter le champ des possibles à la longue.
Ensuite est venu le temps de Perfume Genius. J'avais peur que ce soit un peu "plate" comme on dit au Québec. C'est à dire que je craignais que l'omniprésence du piano ne m'ennuie à la longue. Mais, rien de cela ne s'est produit. Il faut dire que Mike Hadreas, son auteur-compositeur-interprète comme on dit sur les plateaux télé le samedi soir, a une voix immensément belle et pure, et m'a totalement captée dans un univers très touchant.

L'accompagnement était très fin également, que ce soit à la batterie ou au synthétiseur (Alan Wyffels, "compagnon dans la vie" de Mike, comme viens de me l'apprendre la fiche last.fm).
Bref, le concert est passé bien vite et je m'en vais de ce pas écouter le second album que je n'avais pas pris le temps d'écouter. Je vous laisse avec un deuxième extrait du concert à emporter, où on peut deviner l'imaginaire du Monsieur.



4.03.2012